Alors que le procureur de Paris, François Molins, a annoncé que «la qualification terroriste sera retenue à l’issue de la garde à vue» du jeune homme qui a poignardé un militaire à la Défense, les journalistes français tentent au maximum de minimiser cette nouvelle attaque terroriste sur le sol français.
En France, la Une de tous les journaux, l’actualité importante du jour tourne autour de deux homosexuels qui se sont mariés hier (aux frais du contribuable, mais ça, personne n’en parle), alors que notre pays vient de subir une agression terroriste.
Quand les éditos pleuvent par dizaines pour dénoncer les manifestants anti-homoparentalité et le danger que représentent pour la démocratie les quelques dizaines de gugusses violents qui se sont mêlés aux manifestations pacifistes, un énième attentat islamiste a eu lieu à Paris, sans que personne ne s’en émeuve.
Les journalistes nous présentent l’affaire comme une banale agression au cutter d’un jeune désœuvré. Pourtant, la justice considère que la jeune « Alexandre » a «agi au nom de son idéologie religieuse». D’ailleurs, le jeune homme s’est arrêté pour prier juste avant de commettre son acte abjecte. Alexandre, 22 ans, s’est converti à l’Islam à sa majorité. Selon les témoins, il était adepte d’un « islam traditionaliste, voire radical, depuis trois ou quatre ans ».
Samedi 25 mars, armé d’une arme blanche, il a attaqué un militaire d’une vingtaine d’années, par derrière, avec la lâcheté qui caractérise les terroristes islamistes. Selon les responsables de l’enquête, il n’a pas hésité « à porter plusieurs coups » avec une « détermination impressionnante » et une volonté nette de tuer.
Dans n’importe quel autre pays, l’affaire aurait fait la Une de tous les journaux et aurait suscité l’émoi national (Londres) et l’union de tous les médias pour dénoncer le terrorisme islamiste qui gangrène la planète. En France, comme d’habitude, on refuse de regarder la vérité en face et on s’intéresse aux traditionnelles chimères de la gauche française (racisme, fascisme, homophobie, islamophobie, machisme…).
On voit le niveau d’un journaliste à sa capacité à hiérarchiser l’information. En France, on a les journalistes qu’on mérite…