Non-lieu. Deux mots qui claquent comme un soufflet au visage de l’élite médiatique qui avait décrétée Nicolas Sarkozy coupable et usée des soupçons et calomnies pour flétrir sa campagne présidentielle. Et si les magistrats ont fait leur possible pour entretenir tant que pouvait cette farce démocratique qui visait à décrédibiliser un représentant politique majeur, ils ont du s’incliner devant des faits définitivement têtus.
Depuis le début, les proches du dossier savaient que les fils menant à l’ancien président étaient plus que ténus… ils savaient que l’instrumentalisation de ce dossier par les médias, avec la bienveillance des juges, avait pour objectif premier et principal de faire tomber Sarkozy. Pas judiciairement, mais politiquement.
De ce point de vue, ils ont réussi leur coup et la France se retrouve gouvernée par une clique socialiste dont l’incompétence et l’arrogance nous saute chaque jour d’avantage aux yeux. La défaite de Nicolas Sarkozy ne s’explique pas seulement par les casseroles judiciaires complaisamment relatés par des journalistes, mais qui peut dire aujourd’hui qu’elles n’ont pas joué sur ce point et demi qui séparait les deux candidats au second tour ?
La calomnie a porté ses fruits et les mêmes éditorialistes qui faisaient des leçons de morale au candidat Sarkozy en enfonçant le clou judiciaire pour faire le jeu de son rival socialiste, sont les mêmes qui continuent jour après jour à nous expliquer comment penser et comment analyser l’état de décrépitude du pays causé par 18 mois de présidence Hollande.
A l’heure de la transparence et du culte de la responsabilité, quand verra-t-on des journalistes rendre compte de leurs propos ? De leurs prises de position ? De leurs mensonges ?